European Jewish Musical Roots occupe le devant de la scène lors de la 20e édition
Le Centre des arts et de la culture du Fonds social juif unifié en France a récemment organisé son festival annuel Jazz’n’Klezmer en novembre dans des villes de France, un mélange éclectique de traditions musicales juives, de blues, de jazz, de musique du monde et de contes lyriques qui est devenu un pilier de la scène culturelle française depuis deux décennies.
Coordonné entre les grands pôles métropolitains de Paris, Lyon, Montpellier et Nice, le festival Jazz’N’Klezmer est devenu une célébration des mouvements musicaux Klezmer et Jazz, décrit par les organisateurs du festival « Comme un ADN, qui nous lie, à la fois notre territoire et nos horizons, le jazz dans sa fusion et son éclectisme, et le mariage tient, 20 ans d’amour.
Le festival est devenu une célébration musicale de la communauté juive mondiale, avec une base croissante de supporters et de collaborateurs, ainsi que des artistes de renommée mondiale qui ont développé leur propre lien unique avec la communauté et le festival, un élément fondamental du succès depuis 2002.
Le Festival Jazz’n’Klezmer a débuté avec une performance immersive de Neta Elkayam et de son partenaire musicien Amit Chai Cohen. Elkayam combine dans sa voix des influences musicales andalouses, berbères et méditerranéennes. Son style musical mêle des influences soul pop et rock’n’roll. Dans son travail, elle collabore avec des musiciens et orchestres d’Israël et du monde, et se produit sur les scènes internationales, notamment au Maroc, en France et au Canada. Étaient présents l’ancienne ambassadrice d’Israël en France, Yael German, et le maire du cinquième arrondissement de Paris.
Parmi les performances supplémentaires figuraient le compositeur et musicien de jazz israélo-américain Omer Avital, ainsi que le pianiste de jazz israélien Yonatan Avishai au New Morning Jazz Club, devant une salle debout, suivi du Yemen Blues.
Dirigé par le musicien et chanteur israélien Ravid Kahalani, Yemen Blues insuffle des racines musicales yéménites et africaines, ainsi que du jazz latin, du funk et du blues plus contemporains pour un son rare et unique qui a électrisé le public tout au long du set.
Le saxophoniste de jazz israélien Eli Degibri a été présenté à un public plus large à travers la France lors d’une émission en direct sur la station de radio TSFJAZZ pendant le festival. Degibri, ancien récipiendaire du Prix du Premier ministre pour la composition jazz, est devenu une influence majeure sur la scène jazz internationale, avec un talent d’improvisation exceptionnel et des mélodies audacieuses.
Le festival d’une semaine s’est terminé par une performance époustouflante du Nigun Quartet, qui s’est produit pour la première fois en France après avoir été découvert par un invité français à la suite du Israel Musical Showcase Festival en 2021, en collaboration avec le « Yellow Submarine » à Jérusalem et le ministère des Affaires étrangères. Le quartier Nigun mélange magistralement jazz et klezmer pour créer une nouvelle musique juive-israélienne qui a été décrite comme rythmée, excitante, entraînante et qui s’adresse à un large public d’auditeurs. Leur approche unique du klezmer allie la simplicité de la mélodie à la complexité rythmique et harmonique, ce qui crée une expérience particulière et onirique. Après leur performance au Festival Jazz’n’Klezmer, le Nigun Quarter a poursuivi sa tournée pour se produire devant d’autres publics dans le sud de la France.
Tout au long de la semaine, un thème a prévalu par-dessus tout, et c’était la préservation et les interprétations new age des riches racines musicales du judaïsme et la célébration de son impact dans la culture musicale européenne et mondiale qui a assuré que le festival Jazz’n’Klezmer restera un pilier de la scène culturelle française pour les années à venir.
Cet article est propulsé par le ministère des Affaires étrangères