Dupont se concentre sur la forme gagnante de la France à l’approche de la Coupe du monde | sport

Le demi de mêlée français Antoine Dupont. (Photo de Mike Hewitt/Getty Images)
Le capitaine français Antoine Dupont a admis vendredi que la Coupe du monde de rugby que son pays accueillera l’année prochaine se profile à l’horizon, mais a insisté sur le fait que l’accent était mis sur la poursuite de la belle forme de son équipe qui les a vus remporter 10 victoires consécutives.
Les champions des Six Nations participeront aux tests de la série d’automne contre l’Australie, l’Afrique du Sud et le Japon à partir du week-end prochain, Dupont affirmant qu’il n’avait pas été question de la Coupe du monde 2023.
« Tout le monde l’a en tête, mais on n’en parle pas pour le moment », a déclaré à l’AFP le demi de mêlée toulousain.
« Nous nous préparons d’abord à gagner ces Tests (de novembre), à continuer à grandir ensemble, à enrichir notre expérience en tant qu’effectif et à gagner en maturité car nous restons une équipe jeune.
« Nous préparons ces matchs dans cet esprit et la Coupe du monde viendra très vite derrière. »
La France a goûté pour la dernière fois à la défaite face aux Wallabies en juillet 2021, invaincue lors des jeux de l’automne dernier, des Six Nations et lors de leur tournée estivale au Japon.
« Nous sommes beaucoup plus attendus qu’il y a deux ans. Nos résultats parlent pour nous, nous n’aurons plus aucun élément de surprise », a reconnu Dupont.
« C’est à nous de répondre à ce statut. En tant que favoris, je ne sais pas, mais en tant qu’équipe performante, disons.
« Nous en sommes conscients, nous devons assumer cela et jouer à notre niveau lorsque nous sommes sur le terrain. »
Les performances de Dupont l’ont vu couronné joueur mondial de l’année, mais le demi-arrière a insisté sur le fait qu’il avait accepté la notoriété accrue.
« C’est venu progressivement, pas du jour au lendemain, j’ai pu m’adapter », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il avait toujours l’œil sur ses performances sur le terrain.
« Je suis très exigeant avec moi-même, donc je sais que si je suis moins bon, les fans et tous les spectateurs du rugby seront là pour me tomber dessus, mais moi aussi, donc il n’y a pas de problème avec ça. »
Il a également minimisé les suggestions selon lesquelles il était devenu davantage une cible pour ses rivaux compte tenu de ses capacités de jeu clés pour le club et le pays.
« Avec Toulouse et la France, nous avons beaucoup d’individus capables de faire la différence », a-t-il déclaré.
« Donc, si les adversaires se concentrent sur moi, cela ouvrira des portes aux autres et je ne suis pas sûr que ce soit une bonne stratégie. Les équipes adverses le savent aussi. »
Reconnaissant qu’il était plus à l’aise comme skipper qu’il y a un an, Dupont n’a pas tardé à souligner le fait qu’il y avait de nombreux leaders dans l’équipe, notamment l’ancien capitaine Charles Ollivon.
« Charles reste un leader de l’équipe. Il y a plusieurs leaders désignés et nous nous parlons régulièrement », a-t-il déclaré.
« Si lui ou quelqu’un d’autre a quelque chose à dire, il le dit sans problème, le dialogue est facile.
« Cela peut aussi être d’autres joueurs qui ne sont pas forcément dans ce groupe défini. S’ils ont des choses à dire, ils seront aussi écoutés. Beaucoup de joueurs ont gagné en profondeur dans l’équipe et en expérience » depuis que Fabien Galthie a pris la tête. entraîneur après la Coupe du monde 2019 au Japon.
Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pourrait faire le 28 octobre 2023, la finale de la Coupe du monde de rugby année après année, Dupont a ri.
« J’espère que je serai souriant, sur le podium. C’est tout le mal que je me souhaite ! » a-t-il déclaré à l’AFP.