Des ONG affirment que la police française sévit contre les travailleuses du sexe avant les Jeux olympiques de 2024
Un groupe d’associations caritatives a affirmé mercredi que la police française sévissait contre les travailleuses du sexe parisiennes à l’approche des Jeux olympiques.
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Un rapport publié par 17 organisations non gouvernementales qui travaillent avec les prostituées indique qu’elles « partagent la même conclusion » quant à la répression accrue et parfois aux changements dans les pratiques policières.
« L’approche que nous qualifions de ‘répression d’abord’ a des conséquences évidentes sur la sécurité et la santé des travailleuses du sexe », ajoute le texte.
Les associations caritatives travaillant dans deux zones sensibles, les bois de Boulogne et de Vincennes, à l’ouest et à l’est de Paris, ont noté « une augmentation des patrouilles de police à l’approche des Jeux, avec des contrôles d’identité sévères sur les femmes travaillant dans l’industrie du sexe ».
Ils ont exhorté les autorités à concentrer leurs énergies sur les « organisations criminelles qui les volent, les violent et les agressent ».
En France, une modification de la loi en 2016 a criminalisé le fait de payer pour des actes sexuels, plutôt que de les offrir ou de les exécuter.
Les autorités françaises craignent une hausse de la prostitution à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques qui débutent le 26 juillet, ce que contestent les associations caritatives.
« Contrairement à certaines présomptions, les travailleuses du sexe ne sont pas en train d’arriver en masse à Paris où le coût du logement ne cesse d’augmenter à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques : elles sont poussées à aller travailler dans d’autres villes », expliquent les associations. dit.
D’autres associations caritatives ont dénoncé les efforts des autorités françaises pour évacuer les migrants et les sans-abri de la capitale avant les Jeux, qui devraient attirer des millions de visiteurs étrangers.
(AFP)