Déclaration pour l’avenir d’Internet

À l’occasion du premier anniversaire de la Déclaration pour l’avenir de l’Internet, défendue par la Maison-Blanche, un engagement désormais affirmé par plus de 65 pays, les États-Unis doivent promouvoir et étendre leurs efforts pour atteindre leur objectif de maintenir un « ouvert, libre, mondial, Internet interopérable, fiable et sécurisé.

Signataires (pays en bleu) de la Déclaration pour l’avenir de l’Internet

Les principes de la Déclaration comprennent la protection des libertés fondamentales, la libre circulation de l’information, le droit à la connectivité, la protection de la vie privée et un engagement envers la gouvernance multipartite de l’Internet. Il condamne les mesures numériques autoritaires telles que la répression de la liberté d’expression, la censure et la fracture de l’internet mondial (splinternet).

La Déclaration peut servir de véhicule promotionnel dans les forums multipartites et multilatéraux, le nouveau Bureau du cyberespace et de la politique numérique du Département d’État étant le fer de lance de l’effort. Les États-Unis présideront également la Freedom Online Coalition en 2023 et pourront utiliser cette position de leader pour coordonner les approches multipartites de la gouvernance de l’Internet dans tous les pays.

Outre la promotion de la Déclaration, les États-Unis peuvent faire progresser la démocratie numérique en élaborant des politiques dans trois domaines :

Se préparer aux nouveaux défis de la cybersécurité :

  • Relever les défis et opportunités accrus posés par les nouvelles technologies, y compris le développement de l’Internet des objets, la prolifération des serveurs spatiaux et la menace plus rapide de l’informatique quantique pour le chiffrement

  • Développer des normes d’approvisionnement en cybersécurité interopérables avec des alliés

  • Apprendre de l’utilisation par la Russie des cyberattaques lors de son invasion de l’Ukraine et de la réponse occidentale à ces attaques

Élaboration de stratégies d’intégrité de l’information :

  • Créer un cadre stratégique pour distinguer les actions d’un État étranger nécessitant une attribution, une suppression et une correction ; activité illégale nécessitant des mesures d’application de la loi contre des individus ; et la pollution de l’information nécessitant une action à plus long terme

  • Renforcer une stratégie d’intégrité de l’information qui traite les risques des opérations d’information tout en préservant la liberté d’expression

  • Promouvoir la résilience sociale grâce à l’éducation aux médias, à une plus grande transparence, au soutien du journalisme indépendant et à un PBS d’Internet

Renouveler l’engagement pour la liberté en ligne :

  • Travailler avec la société civile, les technologues et l’industrie pour promouvoir la liberté sur Internet grâce au leadership américain dans la Freedom Online Coalition, la Déclaration pour l’avenir des partenariats Internet et d’autres forums

GMF Digital propose dans son nouveau rapport The New American Foreign Policy of Technology trois initiatives pour que les démocraties surpassent les autoritaires : un Digital Policy Lab, un Technology Task Force et une campagne pour s’appuyer sur la Déclaration pour l’avenir d’Internet. L’ouverture des démocraties leur donne un avantage naturel sur les autoritaires en matière d’innovation, mais les outils d’hier ne peuvent pas relever les défis d’aujourd’hui.

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