Comment ce groupe français inconnu a rendu rock en seine
Roxane MO
« Bonsoir, nous sommes les reines de l’âge de la pierre » lance immédiatement Benjamin Dupont. Derrière cette phrase ironique, un vrai défi attend les larmes magiques de Bryan, programmées Ce dimanche dans Rock en Seine Face à la tête d’affiche du soir, les reines de l’âge de pierre. Si le groupe américain dirigé par Josh Homme a motivé 36 000 festivaliers, la plus grande foule quotidienne cette année, certains irréductibles ont préféré organiser le meilleur des soirs à l’autre bout du domaine de Saint-Cloud. Certes, le public est beaucoup plus grand que pour La rotule du groupe très controverséqui a joué sur la même scène quelques heures plus tôt, mais les cadeaux sont pour une très bonne raison: vibrer le son de l’un des groupes français les plus excitants de sa génération.
« Il n’y a plus cette scène où nous étions tous amis »
Parce que depuis sa formation il y a près de 10 ans, Bryan’s Magic Tears a tracé son groove unique sur le territoire musical français, largement inspiré par la scène Shoegaze des années 90. Même si cette étiquette, un peu fourre-tout, au moment où le genre opère un retour inattendu en grâce pendant dix ans, déplace un peu le groupe. « Cela ne me dérange pas que je dis que je fais du shoegaze. Mais je n’aime pas que nous disions que je fais de la psyché, parce que je déteste vraiment ça. Après que ce ne soit pas vraiment intéressant, un groupe qui n’a qu’une seule facette » martel le bassiste et chanteuse Lauriane Petit, s’est rencontrée en coulisses du festival. Son partenaire Benjamin Dupont, le chef de file du groupe, complète: «C’est une influence que nous avons. Je ne jugerai pas les groupes de Shoegaze mais nous ne sommes pas un. Nou …