Camouflet pour la poursuite de Nanterre

DDans l’ouverture du procès du concepteur de bandes dessinées, ce mardi 27 mai, la défense de Bastien Vivès a remis en question la compétence de la Cour pénale de Nanterre. Bastien Vivès a été poursuivi pour « fixation ou représentation d’image d’une mineure avec un enfant psychiatre » dans deux de ses albums, Petit Paul (éd. Glénat) et La libération mentale (Ed. The Hammer Obligés), publié en 2018.

Ce n’était pas, pour me Richard Malka, pour contester les qualités intellectuelles des membres de cette juridiction, mais sa capacité juridique à saisir cette affaire, dans la juridiction territoriale qui est la sienne (Hauts-de-Seine). Me Malka a indiqué que son client avait « fixé, en d’autres termes dessiné », les œuvres accusées dans sa maison parisienne, au 12ee District où il « vit et travaille ». « Alors, je vous pose la question: que faisons-nous à Nanterre? » Dit-il à ses juges. Selon lui, c’est la Cour judiciaire de Paris et son célèbre 17e Salle, spécialisée dans les affaires de presse, qui aurait dû hériter de ce dossier que de nombreux magistrats sont admissibles à la privation de « patate chaude ».

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– Crédit: © Eliot Blondet / ABACA pour « Le Point »

L’avocat Richard Malka et son client, Bastien Vivès, mardi 27 mai 2025 au tribinal de Nanterre. © Eliot Blondet / ABACA pour « Le Point »

Le bureau du procureur des invités « pour mieux remplir »

En ce qui concerne les éditeurs de Bastien Vivès, poursuivis pour avoir « diffusé » ses dessins, l’un à son siège social à Grenoble (Glénat), l’autre à Bordeaux (Les Sharins Mart (…) En savoir plus

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