Après six ans de fermeture, le Strasbourg Zoological Museum veut devenir « un lieu de réflexion sur notre place dans les vivants »
Après six ans de rénovation, le Strasbourg Zoological Museum veut créer un véritable dialogue entre la science et la société avec le public.
« Les Strasbourgiens attendent avec impatience cette réouverture!« , Assure Jeanne Barseghian, maire de la ville. La réouverture si souhaitée et qui interviendra le 19 septembre 2025 est celle du Strasbourg Zoological Museum. Et pour une bonne raison: l’établissement est resté fermé pendant six longues années pour le travail. »Six ans de travail intense dans les coulisses« , Spécifie le conseiller évoquant »une transformation à la fois en finesse et en profondeur« .
La volonté de l’établissement est claire aujourd’hui: « Créer un dialogue entre la science et la société« , Explique Enrica Zanin, vice-présidente de l’Université de Strasbourg. Bien que la parole scientifique soit de plus en plus remise en question, l’établissement, ancré dans le jardin scientifique de l’Université de Strasbourg, un jet de pierre du planétarium, veut apporter un discours scientifique fort et clairement grâce à la médiation. Mme Zanin l’assure: dans six ans de travail, »Les chercheurs ont recréé un musée capable de répondre aux défis du 21e siècle« .
Vue du voyage permanent \
Vue du voyage permanent « pour découvrir le monde animal ». Crédit: musées de Strasbourg, M. Bertola
Collections historiques mises au service d’un nouveau projet
L’établissement présente 1800 spécimens, espèces emblématiques du musée et autres sorties de réserves et restaurées. Pour n’en nommer que quelques-uns, nous pouvons évoquer l’incroyable coelacante africain acquis en 1967 et habilement mise en scène ou même la thylacine et le grand pingouin: deux espèces ont disparu aujourd’hui. Nous restons étonnés devant l’énormité du Morse et de l’éléphant de la mer (plus de 4 mètres de long), placés dos à dos dans la pièce qui leur est dédiée.
Morse et derrière, un éléphant de la mer du Sud.
Morse et derrière, l’éléphant de la mer du Sud. Crédit: Anne-Sophie Tassart
Les collections historiques du musée devront désormais servir à nourrir son objectif: remettre en question la place des humains dans les vivants. « »Nous passons d’un musée du XIXe siècle qui était un musée de classification à un musée avec un cadre narratif« , pr (…)
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