Amendes pour Bonduelle et Unilever en France pour violation de la loi BPA, General Mills également sanctionné

Bonduelle, Unilever et General Mills font partie des 11 entreprises alimentaires condamnées à une amende pour avoir tenté de dissimuler la présence ou l’absence de bisphénol A (BPA) dans leurs emballages, a confirmé l’organisme officiel français de surveillance de la concurrence.
In a release published today (11 January), the Autorit de la Concurrence said the companies would be penalised for organising a cartel with three French food canning associations: La Fdration des Industries dAliments Conservs (FIAC), LAssociation Des Entreprises de Produits Alimentaires labors (ADEPALE), and LAssociation Nationale des Industries Alimentaires (ANIA).
Les géants de l’alimentation emballée auraient également travaillé avec le syndicat des producteurs de boîtes de conserve, Le Syndicat National des Fabricants de boîtes, emballages et bouchages métalliques (SNFBM).
Juste de la nourriture a contacté General Mills, Bonduelle et Unilever pour commentaires.
Cette nouvelle confirme les informations apparues en début de semaine sur les intentions de l’Autorité d’infliger des amendes à des entreprises dont Bonduelle et Unilever.
Parmi les autres entreprises impliquées dans l’entente figurent les fabricants de compotes de fruits Charles & Alice, le fabricant de sauces en conserve Conserves France, le propriétaire de la marque Bonne Maman Andros, le producteur de plats cuisinés Configeo et le spécialiste des légumes en conserve dAucy.
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Par GlobalData
Les fournisseurs de canettes Crown, Massilly et Ardagh figuraient également sur la liste des participants.
Les 11 entreprises et quatre organismes professionnels feront face à une amende totale d’un montant de 19,6 millions de dollars (21,5 millions de dollars).
Parmi tous les producteurs de produits alimentaires impliqués, dAucy a écopé de la plus grosse amende de 3 millions, suivi de Bonduelle avec 2,9 millions. Unilever a été condamné à une amende de 1,3 million, tandis que General Mills devrait en payer près de 300 000.
Le fabricant de boîtes métalliques Crown a été condamné à l’amende la plus élevée, soit 4,2 millions d’euros.
Parmi les organisations professionnelles, l’ANIA versera la somme la plus importante, soit 2,7 millions.
Au terme d’une enquête de trois ans, l’Autorité de la concurrence a constaté que les associations professionnelles et les entreprises avaient mis en œuvre une stratégie collective visant à empêcher les industriels du secteur de rivaliser sur la présence ou l’absence de bisphénol A dans les contenants alimentaires (conserves, boîtes de conserve). , etc.).
Selon l’Autorit, la FIAC a dirigé le cartel, encourageant les produits à ne pas rivaliser sur la présence ou l’absence de BPA dans leurs canettes et à coordonner les communications destinées aux consommateurs sur cette question.
Cette mesure, selon elle, a été prise pour compenser les risques concurrentiels découlant de l’introduction sur le marché de contenants alimentaires sans BPA.
La FIAC et le SNFBM auraient également incité les producteurs à refuser de fournir des canettes sans BPA avant le 1er janvier 2015 et à refuser d’arrêter la vente de canettes contenant du BPA après cette date, malgré les demandes de la grande distribution.
La France a introduit une interdiction de la présence de BPA dans tous les contenants alimentaires en 2015. L’organisme antitrust a déclaré que le cartel avait travaillé dans la phase de transition des lois entre octobre 2010 et juillet 2015, lorsque des canettes avec et sans BPA ont été simultanément placées sur le marché. marché pour épuiser les stocks.
Elle a qualifié ces agissements d’infraction unique, complexe et continue à la loi française, qui empêchait les consommateurs d’acheter des produits sans BPA à une époque où ces produits étaient disponibles et où le BPA était déjà considéré comme dangereux pour la santé.
Le BPA a été associé à des effets nocifs sur la santé humaine, notamment sur les systèmes reproductif et métabolique.
Parmi les autres groupes qui étaient membres des organisations professionnelles accusées à l’époque, mais innocentés dans l’enquête figurent les géants manufacturiers Danone, Nestl, PepsiCo, le Groupe Gendreau, le Groupe Bel, Suntory, Mom, Fleury Michon, le groupe d’emballage Ball et les associations professionnelles. Unijus, Alliance 7, Boissons réfrachissantes de France, Brasseurs de France, l’UPPIA, FEDALIM, FNCL, CCEP et CITPPM.
Les détaillants alimentaires français Carrefour, E. Leclerc, Les Mousquetaires et les associations de commerce de détail Système U et Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD) ont également fait l’objet d’une enquête mais n’ont enfreint aucune règle de concurrence.
Le régulateur antitrust a ajouté : En ce qui concerne les entreprises et associations impliquées en tant que membres d’organisations professionnelles, les pratiques ont été jugées prescrites dans de nombreux cas, car aucune participation n’avait été démontrée après le 28 décembre 2013.