Acte d’accusation, détention avant le procès … qu’arrivera-t-il à l’adolescent?

9540b538abe0ab6b41daa51565eee394

L’adolescent de 14 ans soupçonné d’avoir tué Mélanie, assistant éducatif dans un collège de Nogent mardi, sera présenté ce jeudi 12 juin à deux juges enquête Dans Vue de Sa Mise à l’examen.

La poursuite de Dijon a demandé son acte d’accusation de «meurtre aggravé» ainsi que son placement en détention pré-provenante.

Une détention pré-provenante « probable »

Comme pour un adulte, l’adolescent de 14 ans sera d’abord présenté à un juge enquêté pour son acte d’accusation, puis devant un juge des libertés et de la détention (JLD) qui gouvernera son placement en détention pré-Trial. « En raison de la nature des faits commis et du risque de réitération, il est très probable qu’il sera placé en détention pré-provenante », a déclaré une source proche du fichier de BFMTV.

Même avant l’audience devant le JLD, l’administration pénitentiaire et la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) sont mobilisées pour trouver l’établissement le plus adapté à lui.

À la fin de 2023, la France comptait 771 détenus mineurs, dont 447 accusés en attente de leur procès, selon le ministère de la Justice. À l’époque, seulement huit d’entre eux ont purgé une peine de plus de 5 ans de prison. Les garçons LS et ceux de plus de 16 ans étaient terminés par ces mineurs détenus.

Le suspect de 14 ans ne peut pas être incarcéré avec des détenus majeurs. Deux options sont donc possibles. Il peut être détenu dans un établissement mineur (EPM). En mai 2024, la France comptait six EPM pour un total de 360 ​​places. Il peut également être incarcéré dans un district pour les mineurs, dans une prison classique. En mai 2024, la France comptait 43 districts pour les mineurs pour un total de 750 places.

Pour choisir, le juge Liberty and Detention prendra en compte tous les éléments du dossier et en particulier l’importance de maintenir la caution familiale.

Combien de temps peut-il rester en détention?

La loi est très stricte sur la détention pré-provenante des jeunes de moins de 16 ans. Dans ce cas, ce garçon peut être placé en détention pré-provenante pendant une durée maximale de six mois, renouvelable une fois. Donc un an au total, pendant la période de l’enseignement.

Une fois l’instruction terminée, elle peut être maintenue en détention pendant une période de deux mois, renouvelable deux fois. Donc six mois de plus. Au total, sa détention pré-provenante ne dépassera donc pas 18 mois.

Cela ne signifie pas qu’il sera nécessairement jugé dans les 18 mois. La détention pré-provenante de cet adolescent peut être interrompue, par exemple s’il bénéficie d’une libération sous surveillance judiciaire ou s’il est hospitalisé pour des troubles psychiatriques.

« Mais s’il n’est pas affecté par les troubles psychiatriques, il est très probable » que l’enquête se termine rapidement, indique une source proche du fichier de BFMTV. « L’enquête est relativement simple. De nombreuses audiences ont déjà été menées. L’instruction se concentrera principalement sur l’expertise psychologique et psychiatrique », ajoute-t-elle.

La question de l’isolement de ce jeune garçon se pose également. Là encore, c’est le juge des libertés et de la détention en lien avec l’administration pénitentiaire qui décidera. En tenant compte de plusieurs critères: Le risque de suicideLe risque que l’adolescent présente pour les autres et le risque que les autres prisonniers lui présentent.

Quoi qu’il en soit, en détention, l’adolescent de 14 ans doit continuer sa scolarité (d’une manière adaptée à la vision des circonstances), comme prévu dans la loi.

Un adolescent « fasciné par la violence »

Pendant sa garde à vue, l’écolier de 14 ans. a dit qu’ils voulaient tuer un superviseur, « n’importe quoi »Mercredi, le procureur de Chaumont Denis Devallois, attirant un portrait d’un adolescent « fasciné par la violence » et « la perte de monument ». Il a été arrêté mardi matin juste après les faits, lors d’un contrôle inattendu des sacs des étudiants par des gendarmes avant son établissement.

Après deux jours de garde à vue, le suspect est « actuellement transporté à Dijon pour comparaître devant un poteau enquête », a déclaré jeudi le procureur de Chaumont Denis Devallois. Le suspect ne présente « aucun signe évoquant un éventuel trouble mental », selon le procureur.

L’enquête a été ouverte pour un «meurtre aggravé», en raison du statut de la victime, Responsable d’une mission de service publicet pour « tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique », car le gendarme qui l’a maîtrisé a été blessé par un coup de couteau. En raison de sa minorité, le suspect risque une peine criminelle de 20 ans au lieu d’une peine de prison de perpétuité, a noté le procureur.

La qualification peut cependant évoluer et « sera probablement mentionnée » jeudi lors de sa présentation à un juge d’enquête à Dijon. En effet, l’intimé a déclaré aux enquêteurs « ayant l’intention de tuer », a-t-il déclaré.

La préméditation est une circonstance aggravante, susceptible de développer le chef du « meurtre » en « assassinat ».

Article original publié sur bfmtv.com

www.actusduweb.com
Suivez Actusduweb sur Google News


Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite