Deux suspects jugés en comparution immédiate ce mercredi

Deux suspects jugés en comparution immédiate ce mercrediDeux suspects jugés en comparution immédiate ce mercredi

Deux personnes âgées de 22 et 30 ans, soupçonné d’avoir attaqué un médecin des médecins SOS à Lilleprovoquant une grève la semaine dernière, a été arrêté et doit être jugé ce mercredi 9 juillet en comparution immédiate, a déclaré le bureau du procureur de Lille à BFM Grand Lille et à l’AFP.

« Les deux accusés, âgés de 22 et 30 ans, ont été référés (mardi) à l’accusation. Ils apparaîtront (mercredi) lors de l’audience de l’apparence immédiate », qui commence à 14 heures et comprend plusieurs dossiers, écrit le procureur de Lille, Carole Étienne, à BFM Grand Lille.

En attendant leur apparence, « ils ont été placés en détention pré-provenante », spécifie le procureur.

L’avocat de la défense conteste les accusations

Aucun report de l’audience ne sera demandé, a déclaré à BFM Grand Lille El Oechikli, avocat des deux attaquants présumés, demandant, cependant, que « la justice maintient la raison en ce qui concerne l’écho disproportionné que cette affaire avait en particulier à cause des médias ».

L’avocat a néanmoins l’intention de contester la détention pré-provenante de ses clients, ainsi que la violence qui est accusée. Il soulève notamment des doutes quant à la véracité des faits. Selon lui, si les quatre coups de pied alloués à ses clients dans la plainte étaient prouvés, le médecin n’aurait pas augmenté, étant donné que l’une est une « demi-boîte en boxe » (10 ans de boxe derrière lui) et l’autre « un grand camarade », rapporte-t-il à BFM Grand Lille.

Avec les cinq jours d’ITT accordés à la victime, l’avocat est lucide. Malgré ses accusations envers la victime – qu’il considère comme l’attaquant de la sœur de l’un des deux accusés et a eu un comportement qui vient de l’agression sexuelle en mettant sa main sur son ventre – il admet que ses clients seront condamnés en raison de leur entrée au bureau médical. Mais il veut éviter « que la réponse judiciaire soit disproportionnée ».

Une agression violente qui suscite l’indignation

La poursuite de Lille avait ouvert ses portes une enquête Pour « violence sur un professionnel de la santé » et « menaces de mort » après cette attaque, survenue le 2 juillet à la fin de la journée à l’antenne Lille des médecins SOS, dans Le district de Moulins (Little-Sud).

Le médecin « a été violemment agressé (…) par deux personnes qui sont venues en mission punitive », a rapporté dans un communiqué de la Fédération SOS Doctors France. « Ils ont suivi la consultation d’une jeune femme qui est venue demander un arrêt de travail ».

La victime, « dans un état d’étonnement complet », avait pu être secouru « grâce à l’intervention rapide d’un collègue » qui a fait fuir les assaillants, selon les médecins de SOS France.

Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a déploré un « drame de violence rare sur X ». Il a rappelé que la loi Pradal, adoptée le 25 juin, prévoyait des peines renforcées (jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros) en cas de violence contre le personnel de nombreux établissements de santé.

Article original publié sur bfmtv.com

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