Les familles sans abri s’installent devant la mairie du 11 à Paris

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Quelque 250 personnes, tous sans abri, se sont réunis le mercredi 11 juin dans la soirée à Paris devant la mairie du 11e pour demander un toit.

À l’initiative de la Migrant Aid Association Utopie 56Ces personnes ont choisi de rester devant le parvis de la mairie jusqu’à ce qu’une proposition d’hébergement leur soit faite.

« Ces familles sont jetées dans l’hébergement d’urgence dans l’hébergement d’urgence, ou même de la rue à la rue », a déclaré Nathan Lequeux, coordinateur de l’antenne Utopia 56 Paris. « Voici 250, il y a 17 mineurs isolés et 80 enfants », a-t-il dit

« Nous sommes arrivés à la fin de nos capacités »

« Nous les hébergeons depuis plusieurs mois. Sauf qu’en fait, nous sommes arrivés à la fin de nos capacités, et que ce n’est pas notre rôle. C’est dans l’État et les autorités publiques de remplir ces fonctions », a-t-il déclaré.

« Donc là, les familles ont demandé un logement d’urgence durable en île de-France, car la plupart des enfants sont éduqués ici autour de Paris et les gens ont un emploi ici. Et ils ne commenceront à partir d’ici que lorsqu’ils se verront offrir une solution d’hébergement durable », a ajouté Nathan Lequeux.

Parmi ces personnes, Safi (prénom modifié) a expliqué « dormir dehors, n’ayant nulle part où aller ». « Nous avons besoin d’aide de l’État, afin que nous puissions sortir de cette terrible condition », a-t-elle déclaré.

Le matin, plus d’une centaine de tentes, occupées principalement par des hommes migrants le long du canal de Saint-denis au nord de Paris, ont été évacuées par la police.

Les jeunes migrants en appel pour que leur minorité reconnaisse, mais aussi les toxicomanes ont replié leurs quelques cas dans les sacs de poubelle avec la mairie de Paris tôt le matin.

La police a « une obstination pour déplacer le problème »

« Deux entraîneurs ont été mis à la disposition des personnes qui souhaitent le faire aux réceptions dans les régions », a déclaré le préfet de la région de Baptiste Rolland d’Ile-de-France sur place. Certains endroits des établissements spécialisés pour les consommateurs de drogues sont également proposés, a-t-il ajouté.

Mahibelal, un réfugié afghan en France depuis 2018, a quitté le refuge fortune qu’il avait occupé pendant six mois le long du canal. L’homme qui n’a pas d’autre logement promet de revenir ce soir.

« Il y a toujours des camps ici, les autorités ont l’obstination dans la transition du problème », a réagi Paul Alauzy, porte-parole de Doctors of the World (MDM). « Nous devons réformer le système de réception: le déplacement des gens ne les fera pas disparaître ».

Article original publié sur bfmtv.com

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