La France déclare l’état d’urgence ; 200 personnes arrêtées. Voici 10 points clés

La France a déclaré l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie, mercredi 15 mai, à la suite de violentes manifestations contre les réformes électorales qui ont entraîné la mort d’un policier et de trois autres personnes, selon divers médias.

Les forces armées protègent deux aéroports et un port de Nouvelle-Calédonie, avec des centaines de policiers français en route vers le territoire du Pacifique après une troisième nuit de violentes émeutes qui ont fait quatre morts, selon un rapport du Le gardien.

Le rapport ajoute que les gendarmes ont affronté environ 5 000 émeutiers dans trois communes de la collectivité française, dont entre 3 000 et 4 000 dans la capitale Nouméa, selon Louis Le Franc, haut-commissaire pour la Nouvelle-Calédonie.

Jeudi, les autorités avaient arrêté 200 personnes et les manifestants avaient blessé 64 gendarmes et policiers. Les manifestants avaient érigé des barricades sur les routes, provoquant une situation désastreuse » pour les médicaments et les vivres de la population, Le gardien a cité Le Franc.

Voici ce que nous savons jusqu’à présent, expliqué en 10 points :

Cause des troubles :

De violentes manifestations ont éclaté contre les propositions de réformes électorales qui, selon les critiques, pourraient marginaliser la population autochtone kanak et profiter aux politiciens pro-français. Ces manifestations ont entraîné la mort d’un policier et de trois autres personnes, selon le Washington Post.

Contexte historique:

La Nouvelle-Calédonie, territoire français d’outre-mer, est depuis longtemps un lieu de tensions entre la population autochtone kanak, en quête d’indépendance, et les descendants des colonisateurs européens, qui préfèrent rester en France. Ce territoire se situe à des centaines de kilomètres de la côte est de l’Australie.

La pire violence depuis des décennies :

Les violences actuelles sont les pires que la région ait connues depuis des décennies, mettant en lumière des problèmes profondément enracinés liés au rôle de Paris dans l’archipel. La porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, a appelé au calme et à la reprise du dialogue politique.

État d’urgence déclaré :

L’état d’urgence a été mis en œuvre mercredi à 20 heures (heure de Paris), correspondant à 5 heures du matin à Nouméa, la capitale de la Nouvelle-Calédonie. Cette déclaration donne aux autorités locales davantage de pouvoir pour rétablir l’ordre.

Pouvoirs étendus :

En vertu de la loi française, l’état d’urgence accorde aux autorités le pouvoir de restreindre l’accès du public à certaines zones, de procéder à des perquisitions et d’empêcher certaines personnes d’entrer si elles sont considérées comme une menace pour la sécurité publique.

Réponse du gouvernement :

Le cabinet du président français Emmanuel Macron a déclaré : « Toute violence est intolérable et fera l’objet d’une réponse implacable pour assurer le retour de l’ordre. » Le Premier ministre Gabriel Attal a souligné la gravité des violences et la nécessité de l’état d’urgence pour rétablir l’ordre. selon ANNÉES.

Mesures législatives récentes :

Les troubles ont commencé alors que les législateurs français se préparaient à voter sur l’extension du droit de vote sur le territoire. L’Assemblée nationale a adopté la révision du jour au lendemain, mais elle nécessite encore l’approbation finale des deux chambres du Parlement.

Impact sur la population kanak :

La nouvelle mesure permettrait à toute personne résidant en Nouvelle-Calédonie depuis 10 ans de voter aux élections locales, diluant ainsi le pouvoir électoral du peuple kanak. Aux termes de l’accord de Nouméa de 1998, le droit de vote était réservé aux Kanaks et aux personnes nées avant 1998.

Violences et arrestations :

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a rapporté que des centaines de personnes avaient été blessées, dont une centaine de policiers. Les autorités ont arrêté au moins 130 personnes au milieu de divers incendies criminels, pillages et tentatives d’évasion de prison. Les autorités ont imposé un couvre-feu pendant la nuit et interdit les rassemblements. Nouméa, et fermé l’aéroport international de La Tontouta aux vols commerciaux, ANNÉES ajoutée.

Votes historiques pour l’indépendance :

L’accord de Nouméa de 1998 prévoyait trois référendums sur l’indépendance, qui ont tous rejeté l’indépendance. Les partis indépendantistes ont boycotté le dernier vote en décembre 2021 en raison de la pandémie de coronavirus.

(Avec les entrées de l’ANI)

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