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Des dizaines de personnes arrêtées alors que la police parisienne efface une manifestation contre la guerre à Gaza à l’université de la Sorbonne

La police française a arrêté 86 personnes à la suite d’une opération visant à expulser des étudiants organisant une occupation pro-palestinienne à l’université de la Sorbonne à Paris, a annoncé mercredi le parquet.

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Les personnes arrêtées lors de l’opération de police de mardi soir étaient détenues pour diverses infractions à l’ordre public, indique le communiqué.

Il s’agit notamment de dégradations volontaires, de rébellion, de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, d’intrusion dans un établissement scolaire et de tenue d’une réunion destinée à troubler l’ordre. Certains sont également détenus pour participation à un groupe en vue de préparer des violences ou des dégâts matériels.

Ils peuvent être détenus pendant une première période de 24 heures, qui peut ensuite être prolongée de 24 heures supplémentaires.

La veille de l’intervention de la police, le Premier ministre Gabriel Attal a déclaré qu’il n’y aurait jamais le droit de perturber les universités françaises par de telles manifestations.

La police est intervenue après qu’une centaine d’étudiants ont occupé pendant deux heures une salle de cours en « solidarité » avec la population de Gaza, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.

L’opération policière de mardi soir à la Sorbonne et dans une autre université de la rive gauche de Paris, l’université de Science Po, faisait suite à des interventions visant à mettre fin à des manifestations similaires fin avril.


Les étudiants d’universités de plusieurs pays européens ont suivi les actions sur les campus américains où des manifestants ont occupé des salles et des installations pour exiger la fin des partenariats avec les institutions israéliennes en raison de l’attaque punitive d’Israël sur Gaza.

La police est également intervenue pour dégager des campus aux États-Unis, aux Pays-Bas et en Suisse.

Le groupe militant palestinien Hamas a attaqué le 7 octobre le sud d’Israël, causant la mort d’environ 1.170 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de chiffres officiels israéliens.

Israël estime que 129 otages capturés le 7 octobre, sur les 253 pris, sont toujours détenus à Gaza, dont 34, selon l’armée, sont morts.

L’offensive de représailles d’Israël a tué au moins 34 789 personnes à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien assiégé par le Hamas.

(AFP)

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