La France lorgne agriculture, autres secteurs – Farmers Review Africa

Après avoir identifié le potentiel de croissance économique de la Zambie dans le secteur agricole, entre autres secteurs, la France a cherché à collaborer et à investir dans la gestion durable des forêts du pays et à aider à protéger sa biodiversité et à préserver la forêt.

Le gouvernement français a intensifié sa quête pour élargir la relation avec l’État africain, réalisant la nécessité de renforcer le potentiel de croissance du pays dans certains secteurs de croissance et d’aider à fournir au pays la visibilité dont il a tant besoin sur la scène internationale.

Lors d’une réunion avec le ministre zambien de l’économie verte et de l’environnement, Collins Nzovu, la ministre d’État française chargée du développement, des partenariats francophones et internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, a invité trois ministres de l’agriculture, du tourisme et du commerce à se rendre dans ce pays l’année prochaine.

Les deux pays devraient collaborer et s’engager sur des questions d’opportunités d’investissement et de domaines de collaboration possibles avec le secteur privé en France en vue d’investir en Zambie avant le président zambien Hakainde Hichilema l’année prochaine.

Mme Zacharopoulounotant la capacité de croissance de la Zambie dans les trois secteurs a offert son expertise pour soutenir la croissance et aider à contribuer à la croissance de l’économie et à créer des emplois.

Dans le domaine agricole, la France est prête à accompagner la Zambie dans la gestion durable des forêts visant à protéger la biodiversité et à préserver la forêt. Les progrès de la Zambie dans la protection de ses ressources naturelles ont été identifiés par la France et cherchent à se donner la main et à aider à atteindre une gestion durable des forêts pour de vrais retours.

La France jouera un rôle de premier plan pour convaincre et mobiliser d’autres pays européens à soutenir la Zambie et d’autres pays en développement dans la gestion durable des forêts.

La France note en outre le niveau élevé d’endettement de la Zambie et propose de servir de médiateur dans la recherche d’une restructuration de la dette afin de relancer les perspectives de croissance économique du pays contrecarrées par de tels engagements qui ont décimé la croissance, selon un communiqué de l’ambassade de Zambie en France communiqué à la FRA.

Et le ministre zambien de l’environnement, M. Nzovu, a félicité la France pour son intérêt renouvelé pour la transformation de l’économie zambienne par le biais de programmes de restructuration de la dette et de financement climatique.

L’ambassadrice de la Zambie en France, le Dr Christine Kaseba, a félicité Mme Zacharopoulou pour avoir transmis le message du président Hakainde Hichilemas à son homologue Emmanuel Macron sur la nécessité d’une résolution rapide du programme de restructuration de la dette.

La semaine dernière, le ministre Nzovu a noté l’incapacité de la Zambie à maximiser les revenus du sous-secteur du bois et a demandé une assistance technique et financière pour obtenir une valeur ajoutée pour la ressource en bois si la valeur est ajoutée au produit.

Il assure que les Zambiens ont de bonnes politiques d’investissement favorables à leurs affaires.

Le gouvernement a élaboré des mesures destinées à protéger les investisseurs privés. Sur les forêts estimées à 2,9 milliards de m3 de bois sur pied, le volume total de bois commercial a été estimé à 340,1 millions de m3 (soit 12 %), selon une étude.

La répartition du volume commercial par type de forêt et par province montre que des forêts, les forêts semi-persistantes (Miombo) ont 75% du volume commercial, et des provinces, le Nord-Ouest a 33% et l’Ouest 18% du volume commercial respectivement.

Une évaluation antérieure entreprise au milieu des années 1980 estimait 61,2 m ha (80 % de la superficie totale des terres) et l’évaluation des ressources forestières estimait seulement 31,2 m ha (41 % de la superficie totale des terres) et l’ILUA a fourni 49,9 m ha (66 % de la superficie totale des terres).

Cependant, la Zambie, malgré ses exportations croissantes d’espèces de grande valeur parmi d’autres variétés, le bois de rose, le teck et le mukwa, principalement vers la Chine et l’Afrique du Sud, de petites quantités consommées sur le marché intérieur, le commerce illégal a augmenté.

Des incidents récents ont révélé l’exportation illégale de diverses espèces de bois, sans que le gouvernement ne réalise de réels bénéfices. L’Autorité fiscale zambienne a récemment saisi environ 30 tonnes métriques de grumes de bois de rose illégales destinées au marché d’exportation.

Les bûches se sont avérées plus épaisses que les 15 cm autorisés avec d’autres aussi épaisses que 32 cm, une illégalité selon la loi, a indiqué la ZRA dans un communiqué vu parFRA.

L’exploitation illégale du bois de rose entraîne à elle seule des pertes stupéfiantes d’environ 3,2 millions de dollars de revenus et des pots-de-vin estimés versés aux fonctionnaires de l’État à environ 1,7 million de dollars.

Le taux annuel de déforestation, estimé à 250 000350 000 hectares, entraîne une perte annuelle de 500 millions de dollars US en stock de capital naturel, selon les estimations des revenus.

À l’échelle mondiale, l’exploitation forestière illégale représente 50 à 90 % de toutes les activités forestières dans les principales forêts tropicales productrices, telles que celles du bassin amazonien, de l’Afrique centrale et de l’Asie du Sud-Est, et 15 à 30 % de tout le bois commercialisé dans le monde, selon les données.

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