« Incertitude » alors que la nouvelle variante de Covid entraîne une flambée de virus en France
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Malgré une atténuation de la huitième vague de coronavirus en France, le nouvel organisme d’évaluation des risques pour la santé du pays a averti que la propagation rapide de la sous-variante BQ.1.1 Covid est synonyme d’incertitude pour les mois à venir.
Covars, le nom donné au conseil scientifique nouvellement créé qui conseille le gouvernement sur sa stratégie Covid, est chargé d’anticiper les crises futures ainsi que de gérer celles qui existent déjà.
Ses 19 membres – experts en infectiologie, virologie et immunologie entre autres domaines médicaux – ont rendu lundi leur premier premier avis, alertant sur la nécessité de réduire l’impact des infections Covid et hivernales tout en protégeant un système de santé fragile.
Pointe de courbe
Après le début de l’année scolaire en septembre, la courbe virale entraînée par la sous-variante BA.5 a de nouveau augmenté, entraînant une huitième vague et un taux d’infection de 576 pour 100 000 personnes.
Covars a déclaré que le pic était « probablement » lié à une combinaison de facteurs, notamment une baisse de l’immunité collective, des conditions climatiques favorables à la propagation du virus et la reprise de l’école.
Il a averti que la croissance rapide de la variante BQ.1.1 en France pourrait entraîner un grand nombre d’infections, y compris chez les personnes vaccinées ou déjà infectées.
Jusqu’à présent, la souche, qui a été détectée à la mi-septembre, est responsable de 15 % des cas.
Le risque de complications ou de décès est similaire à celui observé avec les sous-variantes BA.1 et BA.2, qui ont déclenché les cinquième et sixième vagues virales.
Depuis le début de l’année, il y a eu une cascade de sous-variantes d’Omicron, au point qu’il a été décrit comme une « soupe à l’alphabet ».
Covars a également averti que d’autres maladies infectieuses faisaient leur retour cet hiver, notamment la grippe, la bronchiolite et la gastro-entérite.