La vague d’islamophobie s’empare de la France ; Un politicien d’extrême droite appelle à la fermeture des mosquées – The Kashmir Monitor
Une nouvelle vague d’islamophobie s’est emparée de la France après que la politicienne d’extrême droite Marine Le Pen a appelé à la fermeture de mosquées dans le pays.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision française BFM TV, l’ancien candidat à la présidence a appelé l’actuel ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à fermer davantage de mosquées et à expulser les musulmans qui adoptent une « rhétorique radicale ».
Les demandes de Le Pen interviennent malgré la fermeture par Darmanin de 24 mosquées au cours des deux dernières années, selon l’agence turque Anadolu, y compris sa récente fermeture de la mosquée d’Obernai, soupçonnée d' »activités séparatistes » la semaine dernière.
« Darmanin ferme une mosquée ici et une mosquée là. Il renvoie un prédicateur de temps en temps, mais il doit fermer toutes les mosquées extrémistes de nos terres », a-t-elle déclaré.
Le Pen a souligné que les mosquées et les déportations devaient être menées sur la base de ce qu’elle appelle des critères « islamistes » et que la France devait entreprendre une lutte « sans merci » contre « l’islamisme ».
Lors de sa campagne présidentielle en avril de cette année, Le Pen a déclaré qu’elle imposerait une interdiction du hijab en public si elle était élue.
Le Pen, qui a perdu contre le président rival Emmanuel Macron, est ensuite revenue sur sa proposition initiale, affirmant que ce n’était « plus une priorité ».
L’homme de 43 ans dirige le Rassemblement national – anciennement connu sous le nom de Front national – et a l’habitude de faire des déclarations racistes au fil des ans.
Pendant ce temps, Darmanin – qui est d’origine partiellement algérienne – a déjà été critiqué pour certaines de ses politiques, qui ont été décrites par des militants comme une « violation des droits de l’homme ».
Plus tôt cette année, Darmanin a annoncé qu’il dissoudrait deux grandes organisations pro-palestiniennes, les accusant d’« incitation à la haine ». L’année dernière, Darmanin a demandé à la police française d’interdire les manifestations palestiniennes contre l’assaut brutal d’Israël sur la bande de Gaza assiégée, qui a tué plus de 250 personnes.